08-08-2006
J étais un enfant lorsque tu es arrivé
J ai grandis avec toi a mes coté
Dans mon coeur je t avais fais une place
Aujourd hui je lutte pour en effacer la trace

J ai rêvé de te voir partir
Et parfois même de te voir mourir
Aujourd hui tu n est plus la
La Maladie a eu raison de toi

Je regrette bien souvent
De n avoir pas su dire ce que je pensais tant
Tu n est plus la pour M écouter
Et c est mon sIlence que tu as emporté

J ai de bon souvenir moins que de mauvais
Mais que garderait on si on choisissait?
Je t en ai Voulu bien plus qu on ne pense
Aujourd hui c est en moi que reste la souffrance

Le chemin que nous avons fait ensemble était rocailleux
Je ne ferai pas demi tour dans ces sentiers épineux
La route devant moi n a ni pavés ni destination
Elle va serpentant jusqu a l horizon

C est Ma route !
j en ferai ce que je veux

08-08-2006
Spa bien de traduire comme ça Heiko ^^ Very Happy Mmmghhh
Faut pas toucher a rammstein ^^ Tire la langue

[Edit Alizea] Tss tss



Mon coeur pleur
Je ressens ce que c'est que la douleur
La douleur qui ronge ton coeur
Salit ton esprit
Pendant des heures
Jusqu'à ce que tu meurs...
Aujourd'hui mon coeur saigne toujours
A force il va causer la fin de mes jours
Mes yeux ne me servent plus qu'à pleurer
Ma bouche ne me sert plus qu'à crier
Qu'à crier mon désespoir
Mon sourire s'est envolé
Avec lui joie et espoir
Se sont allés...
Mon stylo commence à s'user
Trop d'ancres ont déjà coulées
Sur ces feuilles hélas un peu grisées...
m'aérer l'esprit
Dire tout ce qui me fait souffrir
Raconter ma vie... cette petite vie bientôt finie...
Je sens les premiers craquements de mon coeur se faire ressentir...
Je tombe
Je sombre dans l'ombre
Je m'enfonce dans ma tombe
Les battements de mon coeur se font rares...
bientôt je me reposerais l'esprit ailleurs...
A présent me voilà errer dans la pénombre

08-08-2006
Allé encore un Very Happy



Toi...
Mon amour, ma torture...
Dont l'absence me brûle le corps et l'âme...

Après ma mort, je m'envolerai, je te le jure...
Au-delà de ces monts et montagnes...

Je te retrouverai pour qu'enfin,
Nous puissions nous aimer, sécher nos larmes...

Et tu comprendras pourquoi,
Je me suis foudroyé de ton éternelle absence...

Tu renaîtras en moi,
Fidèle à cette image que tu inventas...

Je te volerai ta vérité profonde,
Pour que tu puisses enfin m'enlacer sans honte...

Tu t'abandonneras enfin à moi,
Et tu nous blottiras dans nos bras...

Moi, dont l'amour te faisait si peur,
Je te bercerai jusqu'à l'aurore de la nuit...

Consentants et baignés de crépuscules,
Nous deviendrons un seul être immatériel...

Et au coeur d'un halo aux mille reflets,
Nous rejoindrons la mer, celle de la tranquillité...

Un jour peut-être tu liras ces mots,
Qui sont les seuls témoins du dédale de nos drames.

Alors je braverai la colère des dieux,
Et je te retrouverai, quitte à en rejoindre les cieux...

Toi ma plus grande douleur,
Nous nous retrouverons, bien avant la dernière heure...

Toi, mon amour, ma torture...
On ne se quittera plus, oui, je te le jure...

[Edit Alizea] Poésie affichée sur la Croix de Colomban (près de Thônes - 1691m)


Twister a écrit:

Edit Alizea] Poésie affichée sur la Croix de Colomban (près de Thônes - 1691m)



Oui je le sais j'ai juste oublié de le préciser

Portée de l'amour

12-08-2006
Portée de l?amour

? La vie est une portée de musique.
On y rencontre si souvent, des moments magiques,
Que continuer à vivre, n?est plus une obligation.

? Quand je t?ai rencontré, la clé de sol a ouvert mon c?ur,
Pour faire de mes moments tristes, des instants de bonheurs
Et pour te laisser place dans celui-ci.

? Je t?inscrirai sur la portée, un « do ».
Cette note te ferait connaître des mots,
Des mots si secrets et si beaux, rien que pour toi, je les dis.

? Puis, je rajouterai après celle-ci, un « ré »,
Car j?ouvre enfin la cage de mes plus profondes pensées,
Puisque tu es devenu, l?une de mes plus grande motivations.

? J?y mettrai un doux silence entre le « ré » et le « mi ».
Un silence qui permettrai de voir si tu es un ami
Ou un de mes plus tendres et meilleurs confidents.

? Je continuerai par une note possédant sa propre clé, le « fa »
La clé de l?amour, qui m?entraîne vers toi et dans tes bras
Et qui transforme mes rêves, en d?inoubliables moments.

? Ensuite, d?une note qui nous soulèverai du sol,
Pour atteindre les nuages, en prenant notre envol,
Nous ferait voyager, ensemble, à travers des milliers de Paradis.

? Enfin, mes deux dernières notes que j?inscrirai, sont le « la » et le « si »,
Puisque si tu ne serais pas là, je n?aurais jamais écrit ceci,
Car pour moi, tu es plus que tout, plus qu?un ami.

? Une portée de musique
Qui joue sur les événements
Et les sentiments
D?un amour féerique.

la pluie poeme que j ai creer

19-08-2006
qand je regarde la pluie je pense a toi.
j'imagine que tu vient pres de moi et que tu me soufle des mot dout au creux de l oreille.
j'espere que qand le soleil reviendra tu sera vrement pres de moi.
les goute d'eau represente les heure que j aio passer a penser a toi.
si un jour tu te rend compte que je t aimais ne vient pas me voir car je ne sera plus la je serait partie de chercher pour qu un jour tu viennne admirer la pluie et penser a moi...

19-08-2006
moi c'est un poème que j'ai invente et qui est sur l'un de mes étalons préfères :

je suis sortis au beau milieu de la nuit
car j'avais entendus un bruit .
C'étais un cheval qui galoper
dans le prés .
sa devait être se cheval palomino
que je trouvais très beau .
Je l'avais appeler Idem
c'est un prénom que j'aime .
pour toi Idem pour te dire que je t'aime

Love ! valentinia

alors vous l'aimez ???? Wink

[Edit Alizea] Les commentaires sur les poèmes se font en MP svp...

qu'est-ce écrire ?

20-08-2006
QU ?EST-CE : ECRIRE ?

Ecrire ? Acte relevant d'une discipline intérieure sans aucune raideur puisque, librement consentie; comme devrait l'être toute discipline. (Je reviendrai sur cette notion de discipline dans un développement ultérieur)

Ecrire ? C'est chasser, pourchasser, harceler, traquer les verbes, les mots. Faire la chasse aux tournures de phrase vicieuses que l'écrivain raye d'un coup de bic sec.

Écrire ? Classement de notes qu'on "livre" à la feuille. L'auteur veille, travaille, jusqu'à ce que le verbe soit arrivé à maturation à son terme dans le Temps. Le Verbe est parole, L? écriture, éternité. Telle la glaise qui restitue son modèle, la page écrite restitue le personnage ou mieux encore, ses personnages

Ecrire ? Défendre ? le mot ? entouré de termes risibles, nuisibles. Mot encerclé de ? gros mots ?, de pitreries à bon compte pour mieux le tourner en dérision quand ce n?est pas le dévoyer, le prendre en otage et lui faire dire ce qu?il n?a jamais exprimé , lui faire avouer sous la contrainte un sens qu?il n?a jamais eu .

Ecrire ? Défendre ? le vocabulaire esseulé parmi les imbéciles qui croient pouvoir le censurer, garrotter, bâillonner Ils, ces manant, s'imaginent pouvoir dégriffer, déclasser notre vocabulaire de ses origines et grecques et latines pour le marier à toutes les erreurs grammaticales, à toutes expressions d'origines les plus éloignées et ainsi l'unir, pour jamais, aux expressions les plus hybrides

Écrire ? Aller sans cesse de l'avant, en avant de soi, porter au-delà de soi, se projeter ( au sens nitschéen du terme)

Ecrire ? Prévoir, supposer juste, ressentir vrai, combler les vides de la réalité avec un ajout de rêve juste assez pour faire
"Comme si"

Ecrire ? Mentir en étant absout mais, exhaussant, journellement, son propre niveau d'exigence

Ecrire ? Travailler et travailler encore et travailler sans cesse Soumettre le verbe à la question, le tourmenter, le malaxer, l'étirer en tout sens, à tous les modes ; chacun d'eux, ayant bien son Temps!

Ecrire ? Le temps de poser une idée sur papier que déjà elle s'échappe par mille avatars Idée tronquée ne me révèle plus qu?une communication gommée. Idée nuage glisse.
Il faut, pour l'écrivain, explorer tous les Temps mais plus encore les ? passés ; simple et composé les passés bien imparfaits . Passés , si présents, si pressants qu?il nous faut les ? fixer ? sur papier.

Ecrire ? S'engager, moi auteur, sans retour possible. Mes écrits me désignent, me nomment plus que ne le pourrait faire mon propre nom. Il sont, mes écrits, liants comme une alliance au mariage La plume et l'écrivain couple inaliénable s'il en est
Écrire ? Vouloir le Verbe en correspondance à travers les âges

Écrire ? Nécessité, besoin, respiration

Voilà ma Chère amie, ma chère Agnès, ce que je puis vous dire de l'acte d'écrire

mamy boum

LA DAME EN MAUVE

23-10-2006
Dame en Mauve

a.colon




Il dépose son revolver devant lui en caresse la crosse de nacre.

Le timbre du téléphone le fit sursauter mais il n?étendit pas le bras pour décrocher. Son répondeur se mit en route pour l?éternel message priant, l?intrus, de bien vouloir laisser ses coordonnées etc. La voix de Anne monte, enfle, se précipite, hésite, arrête pour reprendre souffle et ? Il n?écoutait plus? Soudain silence, elle s?était arrêtée de parler Toujours cette manie de raconter sa vie au répondeur. Il fit une pause, un temps mort passa, il prit le combiné et, à contrec?ur ressona Anne
Il raconta son bras cassé, sa solitude. « Merci de m?avoir appelé « Jeta t-il, mi-figue, mi-raisin. « Je t?ai téléphoné deux fois » Précisa-t-elle. Il lui lança, sarcastique. Justement, deux fois en cinq semaines ! Dans le fond il s?en foutait, c?était pour le principe ; Elle parla de son loyer qui augmentait de 50% Elle le savait depuis le web- end passé Tiens, Elle téléphonait Il souriait, se marrait de la coïncidence. Anne ne pouvait l?entretenir que de ses dettes. Anne lui dit qu?elle resonnera demain, s?assure qu?il serait bien là. Il dit « Oui » Il ne décrochera pas. Il était fatigué. Il attendit patiemment que le clapotis de l?autre côté cesse Enfin Anne raccrocha
Il soupira d?aise se rassit et prit la lettre de l?Aimée qu?il relut :

Mon unique amie, toi à qui je n?aurais jamais autant confié, avoué, confessé. Mon amie pas libre ; jamais libre ; Mon amie au c?ur emprisonné pour jamais pourquoi vais-je vers toi dans un mouvement si naturel de l?âme ? Mes jours se succède malgré moi et sans moi. Quelle que soit ma peine du moment, je reprends la lettre ; la lis, la déchiffre mot à mot ; l?épluche, j?ânonne mon chagrin, en égrène les causes m?assurant bien d?aucun oubli, d?aucun trou, aucun Temps de pause entre deux sanglots, deux accusations
Voici ex-cathedra, mes états d?âme
La Yougoslavie me panique. 1997 année de malheur
Les réfugiés réveillent mes craintes, réveillent le Temps Ombre, le Temps du « non-être » Le Temps interdit de parole. Yougoslavie. La saison de la grande moisson de racines Arrachées les racines ; coulent le suc, le sang des individus par millier On les viole jusque dans la pensée puisqu?ils devront, désormais parler une autre langue
J envoie mes écrits du bout des dents, du bout des doigts, du bout du c?ur. M?ennuient les Maisons d?édition, M?emmerde de me vendre. Quel prix donner à mon c?ur ? Chaque histoire est « moi » émietté, morcelé, parcellaire. Imagine un prix à La Dame en Mauve ! Un prix à notre histoire ! Te représentes-tu ce sacrilège ?
Ces textes travaillés laborieusement fiévreusement ; Ces textes uniques puisque miens Ces textes, ces pages avec lesquels je jouais à « saute ruisseau » Combien les vendrais-je ? 30 deniers ? » Il relit encore la lettre qu?il lui avait envoyée tout en en faisant un double. Toujours un double?. Il créait, façonnait, La Dame en Mauve en vivant sa propre histoire. Il provoquait les événements pour mieux les analyser, les écrire ensuite Il en parlait autour de lui pour étoffer les personnages de sa propre histoire d?amour Imitant cela son dieu, son maître : Diderot.
« La Dame en Mauve que je corrige, je la tourne, la contourne, la virgule, la marque de mon sceau de mon style. Comment la vendre ? Sur quel marcher ? » Il replia la lettre et prit son article que lui avait demandé une revue sur l?incontinence. Il avait mit le titre « Que d?eau ! Que d?eau ! » Il a envie de se mettre à hurler « Marre ! Marre d?écrire vos conneries « Marre de me trousser comme une gourgandine pour vous plaire, plaire à la mode, à l?édition, aux magazines

Ecrire ? C?est respirer à profondes goulées ; c?est vivre et, vous m?étouffer de votre prétention littéraire Ecrire ? S?entretenir avec soi même. Ecrire ? Duo entre l?auteur et le narrateur. Ecrire ? Se raconter à
mi-voix, à mille voix, à haute voix. Le coeur bat ; Saigne le c?ur. Le récit enfle les voiles ; Les crêpes du devenir se gonflent. Anna Karine, Docteur Jivago, Faust sur l'écran de ma mémoire se meuvent
Il revient, malgré lui, à La Dame en Mauve
Comment ai-je pu vivre cela ? El n?avait de cesse de crocheter patiemment leur relation. Avec quelle minutie El enlevait les repères ; Avec quelle vigilance El effaçait toute trace de son passage. Il se souvient de cette relation « Love Phone » Avec El, tout devenait mortifère ; Lui, de son côté, voulait ses trois cents page sur La Dame en Mauve qu?il enfantait dans la douleur. Déjà il comptait son temps par nombre de pages. Encore deux cents pages à écrire donc tenir la relation encore trois mois? Il finit par être saturé » de ses caprices qui le jetaient dans une nervosité intense. Tourbillon d?amour. Malgré lui contre lui il se laissait prendre à ses propres filets. Il aimait Il l?aimait mais se vengeait d?un trop de souffrance Puisqu?elle s?était moquée de lui il le ferait savoir à tout le monde. Elle voulait l?ombre il allait en pleine lumière Elle voulait le secret Il écrivait la Dame en Mauve leur histoire mot pour mot. Elle rageait était honteuse d?elle de lui d?eux Il jubilait faisait le fiérot (il est vrai que la Dame en Mauve plaisait aux autres) et, ce témoignage de sympathie le poussait à continuer
O mon âme tu as osé me prendre sur un « chiche » « sur un pari » c?était un jeu et tu ajoutes candide « au départ » Comment as-tu pu faire une chose pareille Cerveau sillonné à la charrue de la douleur. L?amour n?est jamais qu?un Temps au subjonctif parce que toujours incertain dans le long terme. Amour « t?aime » mille mille fois rabâché. Rien ne me convainc, rien ne me convient dans cet amour que tu m?offres à présent amour pipé au départ
Il alla, le crayon à la main, annotait en rouge dans la page gauche toujours « gauche » les notes rectificatives.
Il devait revoir ce texte qui n?était pour l?heure qu?hémorragie d?une confiance, une pensée incontinente qui pisse le sang.
Il joua avec son revolver, en abaissa le chien et sourit tout en le déposant Je ne suis qu?à la lettre 2 Il m?en faut 500 avant de ?


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