27-07-2004
Tout pour moi ce soir,
Est déjà bien noir.
Est-ce un coup du sort
Qui veut que tu sois mort?
Au moment où moi
J'ai besoin de toi

Je me rappelle des soirs
Où tu m'appelais très tard
Hurlant ta rage , ta haine
Envers la race humaine
Où je pleurais pour toi
Même si ça n'me concernait pas

Quand tes parents m'ont applée
Pour m'anoncer ton décès
C'est avec toi que je voulais hurler
Contre ce chauffard qui t'as écrasé
Pourquoi n'es-tu plus là ?
Viens pleurer avec moi !

Lors de ton enterrement
J'ai insulté le firmament
Qui t'avais enlevé
Contre ma volonté.
On m'a jetée hors de l'église
Dans la boue je m'enlise.

Jamais on aurait du s'engueuler
En sachant que tout serait si vite terminé
Même si nous brulions de passion
Dieu a voulu que nous y restions
Reviens vers moi,
Je ne voulais pas ça!

Désespérée j'ai trainé
Dans les rues où nous nous étions prom'nés.
J'ai rencontré une bande de gars
C'est là qu'on me viola.
A moitié morte moi aussi
Vers la mer je suis partie.

Du haut de la falaise
J'ai ressenti le malaise
Mais j'ai hurlé ton nom.
Quand de ma gorge n'est plus sorti un son
Je t'ai attendu.
M'as-tu entendue ?

Alors j'ai sauté
Les vagues allaient et venaient
Un sourire a éclairé mon visage
Je ne voyais plus le paysage
Car dans le reflet de l'eau
Tu te serrais contre mon dos .

Quand j'serai grande...

28-07-2004
Si j'arrive à grandir un jour,
Tu m'as promis un océan d'amour,
Pour toi j'essaie de m'adapter,
Pour toi, j'voudrais y arriver...

Où est-il ce bonheur parfait,
Celui qui m'attend à l'orée de ma vie ?
Je cherche en vain à être aimée
Mais Dieu m'a dit "vois et oublie"...

Les épreuves m'ont aguerrie bien sûr,
Au fond, je suis l'amour à l'état pur,
Vibrant et chaud comme l'or en fusion,
Torride et fou comme la passion...

Je crois que je ne grandirai jamais,
Mais dans ton coeur je serai à l'abri,
Tu es là, près de moi je le sais,
Pourtant je pars, doucement et sans bruit...

Pour ma ch'tite Sarha que j'aime...

29-07-2004
Légende

Une femme et un homme
S'aimaient d'une folle passion
Mais juste un temps , en somme
Le temps d'une saison

Elle s'appelait Lierre
Elle aimait la nature
Mais vivait pour son frère
Qu'elle aimait d'amour pur

Lui ne la considérait
Que comme sa petite soeur
Mais la femme qu'il aimait
Avait ravi son coeur

Fort déprimé
Aux avances de Lierre
Il ne sut point résister
Et oublia sa compagne dernière

Durant un été
Ils furent heureux ensembles
S'aimant dans les prés
Et partout il me semble

Mais le frère en vérité
Aimait courir le jupon
Collectionant les coeurs brisés
Des filles du canton

Lierre un jour apprit
Que les nombreux faux-bonds
De son frère mal-appris
Etaient dûs à Ninon

Désespérée, furieuse
Elle alla le trouver
Mais leur liaison incestueuse
Dit-il , ne saurait le contenter

Une sorcière résidait
Dans un village voisin
Lierre alla la trouver
Pour changer son destin

La vieille lui donna
Une mystérieuse potion
On lui assura que cela
Empêcherait séparation

Suivant les instructions
Avec son frère elle trinqua
Dans les verres la potion
Brillait d'un éclat grenat

Soudain ils s'enlacèrent
Leurs pieds s'enracinèrent
Lierre agrippa son frère
Et ses bras à lui vers le ciel s'élancèrent

Leur peau se transformait
Elle se changeait en écorce
En arbres ils se changeaient
Et cela avec force

A l'endroit où peu avant
S'étaient trouvés
Les deux jeunes amants tendrement enlacés

Se trouvait désormais
Un arbre grand et fort
Délicatement enveloppé
Par le lierre et ses doigts tords

Lierre est désormais fière
Son frère ne fuira pas
Et partout sur la Terre
Lierre enveloppe Alda*

*Alda : Arbre en elfique

29-07-2004
GRENAT

Délicat
Le contact de nos lèvres
Grenat
La couleur de nos fièvres

Je me sens dans tes bras
Comme une princesse
Sers-moi contre toi
Que ce contact jamais ne cesse

Nos doigts entrelacés
Nos cheveux emmelés
Comme ces vers embrassés
Que je veux t'adresser

Nos folles nuits de passion
A la lumière de la lune
Brûlent comme des tisons
Dans l'enceintes des pierres brunes

Je ne t'oublierai pas
Restons toujours ensemble
Mais toi tu m'oublieras
A cette pensée je tremble

18-09-2004
Destinée

Après une vie mouvementée
C'est une bien triste fatalité
Il faudra bien se présenter
Devant le jugement dernier

Dernier instant de vie
Elle seule me sourit
Quand mon souffle mes lèvres passe
Elle attends sagement que je trépasse

Ca y est , c'en est fini
Elle laisse un instant ma vie
Derrière mes paupières closes défiler
Avant de doucement m'entraîner

Une dernière caresse
Comme une tendre promesse
J'ai trouvée ma bien-aimée
Que j'ai si longtemps cherchée

Elle me conduit dans le couloir blanc
Trois portes au fond m'attendant
L'une sur le Paradis s'ouvrant
Vers Dieu , être cruel , et les Anges ses enfants

L'autre vers le vil Enfer
Chez les Satans et Lucifer
La dernière vers mes rêves
Qui la nuit mon coeur soulèvent

Elle m'adresse un sourire
Qui croirait que j'ai du mourir
Elle me laisse seule là
Seule avec mes trois choix

Après un temps de réflexion
Qui me sembla durer des années par millions
Je choisis avec mon coeur
Et ouvrit la troisième soeur

Je suis content de mon sort
Je ne connais les cruels dirigeants
Et suis redevenue enfant
Après tout rien ne vaut la mort

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Si la vie est un long fleuve triste et connu
La mort est une riche terre vierge de tout contacts , inconnue

21-09-2004
Dans les fin fond de l'oublit,
Mon esprit a perit...
Je lui ai offert mon coeur.
J'avait enfin trouver l'ame soeur.
Elle l'a prit,
Sans cerémonie...
J'ai une grande fortune,
Elle me l'a arracher sans rancune.
Elle m'a tuer.
Elle m'a fait assassiner !
Vengance !, crit mon ame !
Et j'ai tuer cette femme...
Aujourd'hui, je m'en repentis
D'avoir tuer son esprit.

Olivia.

21-09-2004
Nuit noire,
Despoir.
Pleine lune,
Amertume.
Etoile blanche,
Espérance.
Nuit éclatante,
Sanglante.
Fin croissant,
Souffrant.
Etoile voilée
Bléssé.
Faible lueur,
Pleurs.
Grand jour,
Amour.

23-09-2004
Je te cherche dans l'obscurité.
Mais où est-tu donc, mon Aimé ?
Je n'arriverai jamais a me reveillé !
J'essaye, mais mes paupiéres demeurent fermés !
Je suis si fatiguée...
Et pourtant si eveillée...
Quelque chose me force a dormir !
Je t'en supplit, aide moi a fuir !
Guide moi !
Sauve moi !
Je voudrait entendre ta voix...
Répond-moi !
Je suis déchirée...
Dans le noir, je t'es cherché...
Je ne t'ai pas trouvé...
Serait-tu revenu !?
Te cacherait-tu ?!
Pourquoi !?
Tes paroles me bercent...
Ton souffle me caresse...

20-11-2004
Céleste

Seule sur la dune
Je t'attends ; la brume
M'entoure comme la mer
Mon coeur dans un filet s'enserre

Cela fait des heures que
Notre rendez-vous devait avoir lieu.
Mais peu m'importe car là,
Aujourd'hui, jamais, tu ne me rejoindras

Seule dans l'étendue sableuse
Seule dans l'univers hostile
Je me sens comme une misérable gueuse
Qui n'a plus, pour pleurer, que ses cils

Soudain dans le silence
Mon cri d'amour , de haine
Retentit ; les mouettes s'élancent
Comme elle est banale , cette scène .

Je tangue comme un bateau
Dans les flots violents ; un seau
Ne suffirait à stocker mes larmes
Contre la mort , je ne veux baisser les armes

Tu n'es plus auprès de moi
Alors que je pensais pouvoir te serrer éternellement dans mes bras
Je ne puis plus embrasser que le vent
Vent qui souffle , mes larmes chassant

Je brûle encore d'amour pour toi
Je me consumes à petit feu
Quand se sont fermés tes yeux
M'as-tu vue près de toi ?

La mort t'a-t-elle emporté en douceur ?
Ton dernier soupir ne t'a-t-il fait peur ?
Ta main froide repliée sur elle-même
Tes lèvres rouges , tes yeux clos sèment
La confusion dans mes rêves et mon esprit
Que ta douleur et tes adieux s'emparent de ma vie

Laisse-moi t'accompagner dans l'au-delà
Je dévale la dune , absorbée par la brume
Pénètre dans la mer , aussi déchaînée que ce jour-là
Jour où tu t'es suicidé; Au loin la céleste lumière s'allume .

20-11-2004
Regrets

Ta vue m'a plongée dans le noir
Subjuguée par ton charisme
Dans mon coeur un poignard
S'est planté violemment
C'est avec fanatisme
Que je te suis comme un aimant

Le soir je rêve de toi
La journée aussi ; et tu dis,
Toi qui es mon roi
Sans te soucier de moi
Que ton coeur est déjà pris
Et que rien n'y changera

Mon coeur se déchire
La douleur en mon sein
Tu t'éloignes de moi
Tant , que je préférerais mourir
Tu me souris comme à une amie et moi
Je veux que tu sois mien

Tu ne comprends pas mes sentiments
Car tu ne les partage pas.
J'ai tant de mal à te parler
Ces poèmes sont ma seule façon de m'exprimer
Je m'accroche avec acharnement
Mais je suis invisible pour toi

J'écris pour toi mes rêves érotiques
Dont je ne veux même plus parler
Tu les lis en souriant
Sans douter , qu'ils te sont destinés
Critiquant sans vergogne, massacrant
Mes confessions psychologiques

La vie n'est plus supportable
Le venin de jalousie coule en mes veines
Alors je glisse un poison entre mes lèvres
Le poison sucré qui apaisera ma haine
Car mon amour n'est pas périssable
Et il est temps que ma vie s'achève

Cette lettre qui t'est destinée
Est là car je ne veux pas que tu m'oublies
De toi je n'ai su que rêver
Je n'ai pas pu concrétiser
Tout ce dont j'ai rêvé , tu l'as fait avec des amies
Mourir était donc ma seule réalité

20-11-2004
Ephémère

La souffrance d'un éphémère
Durera toute sa courte vie
Du début à la fin, il espère
Vivre une seconde de plus, lui

Midi sonne et
L'insecte sort du cocon
Sa vie peu de temps peut durer
Aussi doit-il profiter à fond

Sa vie a si peu d'importance
Il ne fait que se remplir panse
Et oripeaux; il volette à
Tort et à travers, vers moi

Un coup de patte rageur
L'envoie s'écraser à terre
Nul ne peut ressentir la peur
De la bête qui se terre

Il se contorsionne
La vie s'échappe si loin
Il appelle Dieu, se plaint :
"Si tu existes, fais que ma mort soit bonne."

Ses soubresauts le torturent
Et cette douleur qui dure
Il conserve en son coeur
Cette flamme le maintenant dans la peur

Sa vie si pitoyable
Aux notre est comparable
Nous battant pour cet instant
De bonheur éclatant

Ephémères sont nos vies
Face aux planètes âgées
Ephémères nos étreintes, oui
Notre chaleur partagée

Eparpillées, décousues
Sont nos morceaux de vie
Tiens-toi au fil tendu
Il ne faut pas que tu oublies

L'éphémère qui combat
La mort qui vient à lui
Ne te tourne pas vers celle-là
Mais vers la lumière de la vie

10-12-2004
zolive a écrit:

Quand tu parles,
Un flot de douleur
Envahit mon coeur

Pourquoi a tu prononcer ces mots là ??
Pourquoi est-tu là ??
Tu est entré

Et jamais tu ne pourra sortir
Dans ma téte, dans mon coeur
Tu me hante
Et pourtant....

Olivia



Love ! Un baiser est un soleil un jour de pluie
l'apour est un poeme qui se recite chaque jours

valentin le cupidon

moi aussi je fais des poeme mon surnom c cupidon

10-12-2004
zolive a écrit:

Je te cherche dans l'obscurité.
Mais où est-tu donc, mon Aimé ?
Je n'arriverai jamais a me reveillé !
J'essaye, mais mes paupiéres demeurent fermés !
Je suis si fatiguée...
Et pourtant si eveillée...
Quelque chose me force a dormir !
Je t'en supplit, aide moi a fuir !
Guide moi !
Sauve moi !
Je voudrait entendre ta voix...
Répond-moi !
Je suis déchirée...
Dans le noir, je t'es cherché...
Je ne t'ai pas trouvé...
Serait-tu revenu !?
Te cacherait-tu ?!
Pourquoi !?
Tes paroles me bercent...
Ton souffle me caresse...




Dâ??un baiser sous une nuit étoilée
Tu m'as rendu dingue a jamais
Ton insolente beauté
A su me faire chavirer
Grâce a toi
Notre si grand et si bel amour
File tel une rivière douce
Amenant dans ma vie, folie et gaieté
Bordé dâ??une grande sincérité
Ni lâ??enfer ni le paradis
Ne ce mettrons entre nous
Notre amour tel une forteresse
Restera plus forte que tout

[Edit barablix] Mehdy Jacquet, c'est ton nom ?

07-01-2005
Lâ??amour
Si la vie est faite de magie,
Pourquoi mon coeur gît
Au fond d'un ravin,
Et dans cet écrin,
Je t'aime
Tu mâ??aimes ?
Une larme a coulée
Sur ma joue embuée
Et mes lèvres tremblent
Car il me semble
Que j'explose de tristesse
Devant cet être qui me laisse

Marion 27 juin 2004

07-01-2005
Aimer
Que veux dire ce mot ?
Aimer ?
Je tâ??aime trop
Mais toi pas assez
Mon cÅ?ur se meurtrit
Mais toi tu ris
Mon cÅ?ur explose
Mais toi tu oses
La regarder
Et lâ??embrasser
Marion 9 octobre 2004

07-01-2005
Une larme


Sur ma joue pâle,
Une larme de cristal.

Dans mon cÅ?ur lourd,
Une larme de velours.

Et dans mes yeux gris,
Des larmes aussi.

Marion 17 octobre 2004

06-02-2005
Haine

Poison langoureux qui repaît mes entrailles
Et qui s'infiltre à travers mes failles,
Tu me brûles et me pousse à frapper sans remords
Le misérable ennemi qui déjà au sol se tord.

Tu me nourris à son encontre,
Mère trop exclusive,
Mais me cache et lui donne , oisive,
Le bouclier qui me contre.

Tu t'abreuves de nos déchirures;
Frères , nous nous battons dans la souillure !
Tu ris , ta gorge pleinement déployée !

Mais nous ne pouvons t'entendre , absorbés,
Dans nos plans pour l'un l'autre nous châtier !
Tu jouis de nous voir nous entretuer .

06-02-2005
Contemplation

A la lueur de la lune
Et des éclairs conjugués
J'ai enfin saisit ma plume
Pour écrire et pour rêver

Les mots me viennent à l'oreille
Comme une douce mélopée
Ce soir je n'ai pas sommeil
Et je ne vais pas le regretter

A l'ombre d'un grand chêne
Je laisse errer mes pensées
Mais il faut que je les freines
Si je ne veux point m'égarer

Sur l'eau de l'étang glissent
Les verts nénuphars
Leurs larges feuilles crissent
Comme leurs fleurs délicats dards

Devant toutes ces étoiles
Illuminant les cieux
Je veux que jamais mes yeux se voilent
Et veux les contempler mieux

La douceur de ce soir
M'enveloppe de nostalgie
Malgré cette lueur noire
Je sombre dans un sommeil infini .

06-02-2005
je sé pas si c'est le bon endroit pour poster ca mé je voudrais féliciter tout particulièrement katan pour ses poèmes que je trouve très émouvant et l'encourager à exploiter encore ses talents de poète : c'est magnifique !! Crying or Very sad j'en avais presque la larme a l'oeil en les lisant!!
voila félicitatins ossi a alizea et zolive plus la personne qui a victor hugo comme avatar(g oublié le pseudo!)je crois que c'est carolinotte mais je suis pas sur!
surtout continuez! Love !

23-02-2005
Les « je t?aime »
Que tu sèmes
Sont si doux
A mon goût.
Les étoiles
Se dévoilent
Un instant
Doucement
Sur mon c?ur.
Et sur l?heure
Je te veux
Merveilleux
Dans un lit
Loin d?ici.
Et nous deux
Amoureux
Solitaires
Solidaires
Dans la vie
Cette amie
Et la mort
Qui endort.
Enlacés
A jamais
Notre amour
Pour toujours
Dormira
Dans nos bras.
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