Retour au Zlibar
20-10-2004
Les portes du Zlibar s'entrouvrirent sans bruit, et un Zlitonien discret entra sans se faire remarquer. Il s'approcha du comptoir, et commanda un grand verre de lait-fraise, comme à son habitude. Cela faisait quelques mois qu'il n'avait pas mis les pieds ici, et tout cela avait bien changé. Les autres clients lui étaient pour la plupart inconnus, et Niamor avait apparemment laissé sa place au comptoir à quelqu'un que Pyroflam ne connaissait pas et qui semblait aussi peu loquace.
Comme au bon vieux temps, Pyroflam sirotait tranquillement son verre, observant distraitement les autres Zlitoniens éparpillés aux tables du bar, seuls ou en couple, ainsi que quelques groupes dans le fond. La musique lente et si discrète qu'on la confondait parfois avec le vent faisait partie des choses qui n'avaient pas changées.
Mais les gens, en eux-mêmes, étaient moins nombreux. Et plus silencieux. Les conversations étaient chuchotées le plus souvent, et on lisait moins d'entrain sur leurs visages des Zlitoniens amateurs de liquides. Une certaine mélancolie.
Pyroflam revint à l'observation de son verre. Le niveau de lait-fraise baissait au fur et à mesure qu'il en buvait, et c'était vraiment là le côté le plus embêtant de la situation...
Une fois son verre définitivement et irrémédiablement vide, il se leva et s'adresse à ses compatriotes :
"Crébindiou, bande de Zlitoniens amorphes et paresseux, vous n'avez donc rien à raconter ? Ça manque d'animation ici !"
Puis aussi soudainement, il retomba sur son tabouret.
"Un autre verra siouplait, m'sieur..."
Il se retourna vers la salle et observa les Zlitoniens qui le regardaient, ahuris, et se surprit à penser qu'il devait avoir l'air étrangement ridicule. Enfin, au bout de quelques instants, les Zlitoniens retournèrent à leur verre et à leur chuchotement et rien n'avait changé.
De façon inattendue le barman s'adressa à lui :
"Je crois pas que l'on y puisse quelque chose, Pyro."
"Il doit bien y avoir quelque chose à faire, pourtant... Je suis sûr que l'on peut changer cela."
Et si....
Comme au bon vieux temps, Pyroflam sirotait tranquillement son verre, observant distraitement les autres Zlitoniens éparpillés aux tables du bar, seuls ou en couple, ainsi que quelques groupes dans le fond. La musique lente et si discrète qu'on la confondait parfois avec le vent faisait partie des choses qui n'avaient pas changées.
Mais les gens, en eux-mêmes, étaient moins nombreux. Et plus silencieux. Les conversations étaient chuchotées le plus souvent, et on lisait moins d'entrain sur leurs visages des Zlitoniens amateurs de liquides. Une certaine mélancolie.
Pyroflam revint à l'observation de son verre. Le niveau de lait-fraise baissait au fur et à mesure qu'il en buvait, et c'était vraiment là le côté le plus embêtant de la situation...
Une fois son verre définitivement et irrémédiablement vide, il se leva et s'adresse à ses compatriotes :
"Crébindiou, bande de Zlitoniens amorphes et paresseux, vous n'avez donc rien à raconter ? Ça manque d'animation ici !"
Puis aussi soudainement, il retomba sur son tabouret.
"Un autre verra siouplait, m'sieur..."
Il se retourna vers la salle et observa les Zlitoniens qui le regardaient, ahuris, et se surprit à penser qu'il devait avoir l'air étrangement ridicule. Enfin, au bout de quelques instants, les Zlitoniens retournèrent à leur verre et à leur chuchotement et rien n'avait changé.
De façon inattendue le barman s'adressa à lui :
"Je crois pas que l'on y puisse quelque chose, Pyro."
"Il doit bien y avoir quelque chose à faire, pourtant... Je suis sûr que l'on peut changer cela."
Et si....